A vrai dire, il ne m'était jamais venu à l'idée de me rendre en Polynésie. Pour moi, Tahiti évoquait le monoï, Bora Bora les lunes de miel, et les Tuamotu n'étaient que des petits points sur la carte du monde accrochée dans les toilettes de la maison familiale. Pourtant, quand F. m'a proposé de l'accompagner en Polynésie, plus précisément d'embarquer sur l'Aranui 5, le cargo-mixte qui ravitaille les îles Marquises, je n'ai pas hésité longtemps !

Nous avons donc pris l'avion le 8 août à Roissy Charles de Gaulle. La file d'attente à l'enregistrement était interminable, et n'avançait pas : l'école reprenant en Polynésie le 14 août, de nombreuses familles rentraient avec des volumes de bagages impressionnants. Nous avons dû subir un interrogatoire très précis de la part des services de sécurité, probablement à cause du passage par les États-Unis. Il a fallu 12 heures de vol au dessus de l'Atlantique et de l'Amérique (dont un beau survol de la zone du Grand Canyon), 2 heures d'escale à Los Angeles (2 heures à piétiner dans les files d'attentes des agents de l'immigration américain), puis encore 8 heures d'avion pour rejoindre Papeete.


La Polynésie française se situe dans le Pacifique sud, à plus de 15 000 km de Paris. Elle compte 118 îles, réparties en plusieurs archipels : les Iles de la Société, les Tuamotu, les Marquises, les îles Gambier et les Australes. C'est sur l'île de Tahiti que se situe Papeete, le centre administratif de la Polynésie.


Cette carte donne une bonne idée de l'étendue de la Polynésie française, vaste comme l'Europe.


Et pour l'ambiance musicale : "No te ati enata" (Pour le peuple des hommes), de Takanini, un groupe marquisien.